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Zamiz - Forum

3 petits bijoux


step-hane

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Ma semaine a été riche en découvertes cinématographiques, ce qui n'est pas si souvent le cas, et je me devais de vous en faire part, d'autant qu'un de ces trois films est actuellement à l'affiche (chez moi en tout cas :) ).

 

Première découverte de taille, le très esthétique Frida de Julie (pan) Taymor. Sortie en France le 16 avril 2003

 

Casting

Salma Hayek (Frida Kahlo)

Alfred Molina (Diego Rivera)

Geoffrey Rush (Leon Trotsky)

Valeria Golino (Lupe Larin)

Ashley Judd (Tina Modotti)

et aussi Antonio Banderas, Edward Norton...

 

L'affiche

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Synopsis

Frida Kahlo est une jeune artiste prometteuse dans le Mexique des années 20. Mais un accident de bus la laisse avec de lourdes séquelles, comme handicapée. Durant sa convalescence, elle occupe ses journées à dessiner et à peindre.

Une fois sur ses deux pattes, et aidée d'une béquille, elle montre ses toiles au peintre quasi-officiel du pays, Diego Rivera, qui décèle un grand talent. Cette admiration mutuelle débouchera sur un amour passionnel mais chaotique. Il traversera près de trois décennies, de Lénine à Staline, de Rockfeller à Trostky.

 

 

Mon avis a moi perso

J'ai trouvé ce film formidable, extrêmement attachant, visuellement magnifique.

Salma Hayek, également co-productrice, est à peu près aussi inspirée qu'Adjani dans Camille Claudel, et c'est quand même pas peu dire.

 

La réalisation est excellente, avec quelques embardés à la limite du surréalisme, ce qui n'est pas dû au hasard puisque Frida a rencontré le pape du surréalisme, Breton, grâce a qui elle fit sa première expo en France. Les images et les couleurs sont toutes plus belles les unes que les autres. Et la musique... Bon sang que c'est beau un tango !!!

 

Bref, c'est du grand cinéma.

 

Second film de ma sélection, The Sea est a peu près aux antipodes de Frida...

Drame Islandais de Baltasar Kormakur sorti en france le 26 mars 2003, The Sea est une sorte de huis-clos familial où l'on se balance les pire vacheries sur fond de hareng mariné... Un film venu du froid a déguster glacial.

 

Casting

Gunnar Eyolfsson, Hilmir Snaer Gudnason, Gudrun S. Gisladottir...

(Comment ça vous ne les connaissez pas ?? :) )

 

 

L'affiche. Il est a noter que celle-ci est parfaitement à chier, laissant croire a une piteuse histoire d'amour dans les fjords. Au secours.

p4788.jpg

 

Synopsis

Agust a quitté l'Islande pour suivre des études de gestion à Paris, mais il les a rapidement abandonnées pour se consacrer à sa passion : la musique. A la demande de son père, Thordur, il accepte de revenir après plusieurs années dans son pays natal. Accompagné de Françoise, sa fiancée française, il débarque dans un village coiné entre la mer et les fjords.

Son père, propriétaire redouté d'une conserverie de poissons menacé par la politique de nouveaux quotas de pêche, refuse de voir le monde qui change autour de lui. Le fils aîné de ce dernier, l'actuel directeur de l'usine, lui conseille de vendre celle-ci avant qu'il ne soit trop tard. Mais Thordur ne peut s'y résoudre et souhaite qu'Agust reprenne l'affaire. Lors d'une soirée où toute la famille est réunie pour parler de l'avenir, les jalousies vont se révéler, les rancoeurs se dévoiler et les passions s'embraser...

 

Mon avis qui n'est pas à moi mais ce que dit Romain LE VERN est tout a fait juste

The Sea est un film qui part d’un postulat de base plutôt rasoir (le quotidien pâlot d’un pêcheur en butte contre une loi de quotas…) pour basculer ailleurs et s’achever dans la folie la plus furieuse et la plus totale. Pendant toute une première partie, le cinéaste met en scène les mœurs d’une famille gentiment timbrée avec la mamie qui balance des vannes, la sœurette qui roule trop vite en voiture, un papa qui passe son temps à compter ses poissons… et des situations sympathiquement loufoques (des animaux qui errent, dégustation du requin…). Fonctionnant sur le mode de la légèreté, toute cette partie laisse supposer une comédie vaguement déjantée dans laquelle les personnages sont caricaturés à outrance, mais demeurent extrêmement sympathiques.

 

Certes, mais taratata : le scénario prend une tournure inhabituelle dans la seconde partie qui, en réalité, opte pour le cynisme le plus total et un humour grinçant qui fait très mal au politiquement correct.

 

La fin (à partir de là c'est de moi lool), conduite en véritable jeu de massacre où triomphe le chacun pour soi, laisse les zygomatiques un peu crispés, entre rire méchant et consternation devant tant de haine.

 

 

Enfin, troisième a avoir retenu longuement mon attention : Eternal sunshine of the spotless mind.

Réalisé par Michel Gondry, avec Jim Carrey, Kate Winslet, Kirsten Dunst...

 

Eternal Sunshine ne dispose malheureusement lui non plus, d'une affiche prédisposant convenablement les foules. Jugez-en vous mêmes :

 

L'affiche

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Le regard un peu concon, de Jim Carrey et l'eau de rose qui suinte de ce petit couple gentiment allongé sur la glace me fait personnellement penser à une comédie comme Carrey en a tant fait, pas mauvaise, mais qui n'a pas de quoi enthousiasmer non plus.

 

Eh bien détrompons-nous, braves gens. Car Eternal machin (bon sang qu'il est long ce titre :D), c'est plutôt du "Being John Malkovitch" que "Ace Ventura, détective chiens et chats ".

 

Synopsis

Joel et Clementine ne voient plus que les mauvais côtés de leur tumultueuse histoire d'amour, au point que celle-ci fait effacer de sa mémoire toute trace de cette relation. Effondré, Joel contacte l'inventeur du procédé Lacuna, le Dr. Mierzwiak, pour qu'il extirpe également de sa mémoire tout ce qui le rattachait à Clementine. Deux techniciens, Stan et Patrick, s'installent à son domicile et se mettent à l'oeuvre, en présence de la secrétaire, Mary. Les souvenirs commencent à défiler dans la tête de Joel, des plus récents aux plus anciens, et s'envolent un à un, à jamais.

Mais en remontant le fil du temps, Joel redécouvre ce qu'il aimait depuis toujours en Clementine ? l'inaltérable magie d'un amour dont rien au monde ne devrait le priver. Luttant de toutes ses forces pour préserver ce trésor, il engage alors une bataille de la dernière chance contre Lacuna...

 

Pourtant, vous direz-vous peut-être, le synopsis, pas plus que l'affiche, n'est très engageant. Et vous aurez raison ! Alors, qu'est-ce qui fait de ce film un bon film ???

D'abord la réalisation, que pour ma part j'ai bien aimé alors qu'elle en a visiblement rebutée certains : de flash back en flash back, on remonte dans le souvenir d'une liaison que l'on découvre à l'envers.

Dans certains délires scénographiques ensuite, qui jouent la carte du "comique juste ce qu'il faut", très bien dosé.

Et enfin, dans la quasi universalité du sujet, qui finit par nous renvoyer a nous-même, et a nos anciens démons oubliés. Quoi que... non, justement... Car l'oubli est impossible, et peut-être même n'est-il pas souhaitable.

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  • 1 month later...

Coucou amigo :D

Merci pour ce sympathique article :salut:

 

Alors pour moi le premier ce n'est pas trop mon style, le second non plus.

Le troisième je le regarderai bien en dvd car j'aime bien les Jim Carrey en général, il est souvent excessif, mais bon.

 

Sinon, mon style de films c'est plutôt fantastique, science-fictions, aventurier, arts martiaux et un peu humour bien réfléchis sans réfléchir (vous me suivez ? non? moi aussi j'ai du mal parfois ... pas pour rien que l'on ma donné le pseudo de sibyllin !)

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  • 4 weeks later...

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